Musique en Haut Périgord
qui aura lieu le 19 août à 17h00 à la grange de Montcigoux.
Nous aurons le plaisir d’accueillir pour un récital de piano :
Jean-Philippe COLLARD
Le génie de son travail, l’immensité de son talent, son humanisme et son intelligence musicale, la force de son point de vue… Présent sur les plus grandes scènes musicales, performances de renommée internationales, Jean-Philippe COLLARD propose un récital sous forme de diptyque, autour de deux compositeurs, tous les deux romantiques mais totalement opposés. La passion de Schumann, la confidence d’un homme qui pense seulement à la musique chez Chopin.
Au programme :
SCHUMANN :
Arabesque op18
Fantaisie en ut Majeur op.17
CHOPIN :
Sonate n°2 en si bémol mineur dite « Funèbre »
Ballade n°4 en fa mineur op 52
Le 27 janvier 1948, à n’en pas douter, la fée musique rôdait aux alentours du berceau de Jean-Philippe Collard : élevé dans une maisonnée nombreuse et mélomane, le petit champenois a tôt fait de tomber sous le charme du rituel magique de la musique de chambre en famille.
Si bien qu’à l’âge de dix ans, il quitte sa région natale pour gagner la capitale, sans prendre la mesure de ce qui l’attend : le Conservatoire national supérieur de Paris, la ronde des concours internationaux, huit années d’études sous la férule éclairée et exigeante de Pierre Sancan, avant d’être projeté sur le devant de la scène internationale…
Le pianiste français n’est néanmoins pas de ceux qui brandissent leurs titres et leurs protecteurs comme gages de leur talent : à peine fait-il allusion à la belle amitié qui l’a lié à Vladimir Horowitz, en ces années cruciales où se forge la maturité artistique. Du Maître, il tient le secret du chant profond et soutenu, qui fait de lui un virtuose du lyrisme en demi-teinte, de la confidence vibrante et chaleureuse.
Si ces vertus lui valent d’être un chantre sans égal des clairs obscurs de la musique française (de Fauré à Saint-Saëns, Poulenc et Ravel), Jean-Philippe Collard n’en sert pas avec moins de fièvre et de panache les pages les plus ébouriffantes du répertoire pianistique.
Aujourd’hui fort d’une discographie de plus de soixante titres chez EMI Classics, Jean-Philippe Collard sillonne les grandes scènes musicales du vieux continent et d’Outre-Atlantique – de Carnegie Hall au Teatro Colon en passant par le Théâtre des Champs-Élysées et le Royal Albert Hall. Figure bien connue du public français, enfant chéri des États-Unis, il pourrait se targuer d’avoir joué avec le gotha des chefs et des orchestres à travers le monde.
« Sans la musique, j’aurais espéré faire Sciences Po, ou l’ENA et j’aurais peut-être fait de la politique…
En réalité, j’aime la terre, la réalité des choses, les fleurs, le vent, les choses simples. »
Espérant vous retrouver nombreux autour de ce grand pianiste,
Gilbert CHABAUD (gilbert.chabaud@gmail.com ou 06 23 31 41 20)
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Nous y étions. La grange était pleine. L’acoustique excellente. Quelle différence avec le concert de J.P. Collard à la collégiale du Moustiers !
Le temps splendide. Un immense plaisir qu’un tel concert.
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