Le Chalard

mercredi 26 août 2020

Un article du Populaire du Centre sur Le Chalard

 https://www.lepopulaire.fr/chalard-87500/loisirs/au-chalard-la-grande-histoire-croise-les-petites-en-un-lieu-poetique-a-souhait_13802899/

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Suivons notre guide, Michel Rouzier, natif de la commune. Autrement dit, un Peyroulier pur cru, féru d'histoire et de patrimoine...

Un peu d'histoire...

L'église du XIIe en a vu passer, des armures, au pied de ses murs ! Il faut dire qu'elle a été édifiée juste avant la Guerre de Cent ans, et en a subi tous les soubresauts. Elle va même être fortifiée au début du conflit entre les Français et les Anglais, on ne sait en revanche pas par qui...

Car Le Chalard tombera un coup dans l'escarcelle anglaise, un coup dans le giron français au gré des batailles et des avancées des uns et des autres. En 1419, Jean de Beauchamp, un Anglais chef des "routards" qui pillaient la région, envisage de faire le siège de Limoges et choisit d'installer sa base arrière dans l'église du Chalard.

L'armée française débarquera en 1420 et en fera le siège pendant un mois. Les Anglais seront définitivement mis en déroute, et Le Chalard (re)deviendra un village français.

Une église atypique

L'église a été édifiée sur un promontoire en surplomb de la rivière Isle sous l'impulsion de saint Geoffroy, natif de La Souterraine et qui avait décidé de s'installer en ces contrées. Consacrée en 1100, il s'agit en réalité d'une seconde église sur ce site, car une chapelle y avait été érigée au VIIIe siècle.

Pour accéder à la chapelle d'origine, intégrée à la construction, il faut descendre un escalier, construit après la Révolution. Elle était alors abandonnée. On a découvert durant les années 80 qu'elle était recouverte de fresques.

L'église, toute en pierres de taille, possède une forme toute spéciale. La raison ? Il en manque en réalité plus de la moitié : la nef romane s'est effondrée vers le XIIIe ou XIVe siècle. Un événement qui n'a a priori rien à voir avec la Guerre de Cent ans, croit savoir Michel Rouzier. Deux piliers centraux ont été ajoutés pour consolider l'édifice.

L'intérieur est de pur style roman limousin. Autrement dit, chaque ouverture est entourée de colonnades où l'on aperçoit, tout en haut, des "boudins limousins", de petites sculptures noires en granit.

L'église renferme une châsse du XIIIe siècle en émaux champlevés de Limoges à qui il est arrivé bien des aventures. Beaucoup d'éléments ont en effet disparu, victimes des outrages du temps... et de la cupidité des hommes. Une des plaques figurant des saints a ainsi été vendue en son temps par le prêtre du Chalard, à la recherche de financements, au sous-préfet de Saint-Yrieix-la-Perche. D'une chose à l'autre, on peut désormais l'admirer au musée du Moyen Age de Cluny à Paris. Une autre plaque où apparaissait le Christ a été volée en 1981 par une bande de malfaiteurs belges, et a été cachée dans une consigne de la gare de l'est à Paris...

Dehors, du côté de la nef disparue, à la base d'un pilier, on distingue une pierre en serpentine qui aurait le pouvoir d'aider les femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfant...

Un cimetière unique

Adossé à l'église, offrant une vue magnifique sur la verdure environnante, le cimetière des moines du Chalard dégage un charme fou. Il constitue un ensemble unique en Limousin, composé de quelque 80 pierres tombales qui méritent qu'on s'y attarde.

Les plus anciennes, certaines du XIIe siècle, figurent de petites chapelles ornées des outils du chanoine artisan enterré là : ici une navette de tisserand, là le marteau d’un forgeron. Les plus récentes, de forme plates, n’en sont pas moins émouvantes. Et soudain, une pierre minuscule. Dessous, repose sûrement un tout petit enfant.

Car le cimetière que l’on arpente n’est en réalité pas celui... des moines à proprement parler. Celui-là se trouvait à la place du parvis de l’église. Au milieu du XIXe siècle, le propriétaire du prieuré décide remblayer le terrain, très pentu. Les sépultures monastiques sont alors déplacées dans le cimetière communal et les pierres tombales, vendues aux enchères.

Pour ceux qui voudraient pousser plus loin la visite, cherchez donc la seule tombe du site en calcaire. Il se murmure qu’il s’agit de celle de saint Geoffroy, qui ne se trouve plus dans sa chapelle dédiée à l'intérieur de l'église...

A découvrir aussi au fil de la balade...

Impossible de ne pas s'arrêter pour admirer La Baille en redescendant de l'église vers le bourg : le bâtiment, magnifiquement restauré, est imposant. La partie la plus ancienne, avec sa tourelle, date du XVIIe siècle. Le bâtiment a été racheté puis transformé en 1914. Il a notamment servi d'hébergement à l'école communale. Aujourd'hui, ce sont des particuliers qui y possèdent leur résidence secondaire.

Impossible de ne pas effectuer une autre halte devant la Maison des Anglais, en plein milieu de la rue principale. Elle doit sûrement son nom à sa construction durant la Guerre de Cent ans. On en retrouve du même style, et sous le même nom, à Limoges, Saint-Léonard-de-Noblat et Saint-Yrieix-la-Perche. Hasard ou coïncidence : son propriétaire actuel est... un Anglais.

La traversée du bourg médiéval offre d'ailleurs quelques surprises architecturales. Chaque maison abritait d'ailleurs un artisan à une époque pas si lointaine dont se souvient non sans émotion Michel Rouzier, et il en reste parfois des témoignages. En levant la tête, on découvre une Vierge à l'enfant en calcaire dont on ignore l'origine. On lui prêtait des vertus miraculeuses, notamment pour les maux de dent, pour peu qu'on glisse une pièce ou deux dans le petit trou dans le mur juste en dessous...

La fontaine Saint-Geoffroy se trouve un peu à l'écart de la rue principale, à côté de l'ancien lavoir élégamment réhabilité. Il se dit qu'elle soulageait les oppressions causées par les maladies pulmonaires ainsi que le "zinzazou", autrement dit les gens un peu dérangés... En tout cas, Michel Rouzier est formel : son eau n'a jamais cessé de couler au fil des années, même les plus chaudes. Elle avait été pourtant comblée dans les années 40, avant d'être redécouverte par l'association de sauvegarde du patrimoine cinquante ans plus tard. A un coup de pelleteuse près, comme le raconte Michel Rouzier. « On en était à deux mètres de profondeur et toujours rien... On allait arrêter les travaux quand le conducteur de la pelleteuse a dit qu'il allait creuser une dernière fois... et là l'eau a jailli ! »

 

 

Je complète.

 

Si les propriétaires sont là, demandez-leur de visiter la crypte de l'abbaye où se trouve un tombeau sur lequel vous verrez gravés un homme et une femme en tenue du Moyen-Age (manifestement des nobles)

samedi 29 juin 2019

Le théâtre au Chalard




 » Le soirée L’Aventure Théâtrale a dernièrement réuni un public très enthousiaste avec dans ses rangs un certains nombre d’élus conquisæ Sur scène, , les dix comédiens amateurs de l’atelier théâtre de l’association Rencontres Peyroulières.

Pour la plupart d’entre eux, il s’agissait d’une grande première. Au cours de la soirée, ils ont proposé quinze saynètes très différentes, en solo ou en duo, dont cinq écrites par Catherine Blanchard, une par René de Obadia ( Le Défunt), une par Georges Feydeau ( La Petite Révoltée) et une par Sophocle ( Electre). Il faut noter que l’une des saynètes avait été écrite par un des comédiens. A trois reprises, le même sketch a été joué, à leur façon, par des personnes différentes. Ceci a permis aux spectateurs de devancer les répliques des comédiens lors de la dernière version. « 

La mise en scène du spectacle était signée de la comédienne, Marie Borowski, animatrice de l’atelier. Entre les saynètes, un intermède musical, à l’accordéon, était proposé par un Peyroulier, Alain Ribleau. "



Quel plaisir d’apprendre que le Chalard a sa troupe théâtrale ! on savait que le spectacle était prévu. Mais pas vu d’affiche. On a la loupé. Et pourtant on est à la recherche de telles activités. Il y a dix ans, en été, on avait au moins un spectable par jour dans le coin. Pour cet été, on cherche !

lundi 9 avril 2018

Si vous ne trouvez pas d'or au Chalard, allez en chercher dans le Couchou à St-Yrieix !

Ah ! je ne savais pas ! j'ai cherché l'or au pied de la tour au Chalard, à Cro Gallet, et quelques autres endroits quand j'étais jeune. C'était l'époque des Ouesterns et de la musique country. Et pas une pépite ! il me faudrait trouver un autre métier.

Aujourd'hui je lis dans Le Popu, que les "kids" (on doit parler ingliche de nos jours sinon on a l'air d'un plouc, et en Limousin, on ne veut pas avoir l'air d'un plouc, mais d'un Parigot tête de veau... de St-Yrieix (une rareté, peu de bouchers en font !), vont chercher de l'or dans le Couchou ! oui, le Couchou. On leur conseille de prendre des bottes. Bien utiles. Car sur les bords du Couchou des Arédiens, têtes de  mule, vont y faire chier leurs chiens. La mairie a beau y avoir installé des distributeurs de ramasse-crottes, on s'en fout. On ne va quand même pas se baisser pour ramasser de la merde de chien. Surtout qu'elle pue. Que voulez-vous de la merde de chien nourris avec des aliments en boite pas toujours bios...

"Chercheurs d'or
L'OTI organise également trois séances d'initiation kids à l'orpaillage, vendredi 13 avril, vendredi 20 avril et vendredi 11 mai, à 10 h 30. Philippe, orpailleur professionnel, propose aux petits orpailleurs, de 5 à 10 ans, d'apprendre les bonnes techniques du chercheur d'or. A la fin de la matinée, les enfants recevront leur licence du chercheur d'or. Pour cette activité, il est fortement conseillé de prévoir des bottes, car les enfants évoluent dans l'eau du ruisseau « Le Couchou ». Le rendez-vous est donné à l'OTI pour retrouvez Philippe. Pour la visite kids au cinéma et pour les initiations kids à l'orpaillage, 5 par enfants sont demandés."
5 € la pépite. C'est donné. Heureux habitants du PSY !

Montrera-t-on aux jeunes les cabinets suspendus au-dessus du Couchou ? De l'architecture urbaine.

Pourvu qu'ils n'apprennent pas à capturer les truites du Couchou à la main !

dimanche 8 avril 2018

Les Rencontres Peyroulières en AG


Dernièrement, l'association Les Rencontres peyroulières a réuni ses membres, à la salle des associations, située à côté la salle polyvalente du Chalard, à l'occasion de son assemblée générale. Celle-ci s'est déroulée en présence de Marie-Françoise Duverger, première adjointe au maire du Chalard. La présidente, Christine Ribleau, a fait un point sur l'année écoulée, avant de parler d'une nouvelle activité qui devrait être mise en place à la rentrée 2018.

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Pour 2018, les activités hebdomadaires des Rencontres peyroulières sont maintenues. Les membres se retrouvent chaque mercredi et vendredi pour le scrabble ; le jeudi pour la belote, le tarot, mais aussi, pour des travaux manuels, à partir de 14 h 30, à la salle des associations. La bibliothèque de l'association compte de nombreux ouvrages, à lire sur place ou à emprunter, ouverte à tous, adhérents ou non.
Avec Marie Borowski À partir de septembre prochain, si le nombre d'inscrits est satisfaisant, un atelier théâtre sera ouvert aux membres de l'association, et à toute personne adulte intéressée par le théâtre. L'atelier sera assuré par Marie Borowski, une comédienne française, qui fait du théâtre, du cinéma et de la télévision. Cette dernière est installée sur la commune depuis deux ans. Dans cet atelier, elle souhaite aborder le jeu théâtral et l'improvisation, avec pour point d'orgue une petite représentation (pièce, sketches…) avant l'été.
Lors de cette assemblée, le bureau des Rencontres peyroulières a été réélu : Christine Ribleau, présidente ; Jeannette De Angeli, vice-présidente ; Paulette Molines, secrétaire ; Françoise Rebeyrotte, trésorière et Catherine Andrieux, responsable de la bibliothèque. L
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- Cotisation : 10 .
- Renseignements auprès de Christine Ribleau au 05.55.09.92.84 ou au 06.82.13.52.33. 
- Pour l'atelier théâtre : les participants se réuniront les jeudis, de 20 heures à 23 heures, salle des associations, au Chalard. Renseignements auprès de Marie Borowski au 06.26.49.83.47 ou 
borowski point marie arobase yahoo point fr  
borowski dot marie at yahoo dot fr   pour nos amis britanniques.